Montée d’angoisse: passer par le corps pour faire baisser la pression

Lorsque l’angoisse monte, il est impossible de raisonner et à fortiori de SE raisonner. La mâchoire se crispe, le pouls accélère au point de sentir des palpitations, certaines parties du corps peuvent se mettre à trembler sans qu’on puisse les contrôler, il peut même devenir urgent d’aller aux toilettes pour cause de transit accéléré ou bien de vomissements. Avant d’en arriver à la crise de spasmophilie ou bien de tétanie ou encore au malaise vagal, il peut être intéressant de pratiquer des mouvements de tension / détente de chaque partie du corps ou bien du corps dans son ensemble. Il s’agit là de venir inspirer, de contracter volontairement une partie du corps (tête & visage; bras & mains; dos; torse et ventre; bassin & muscles fessiers; jambes & pieds) à tour de rôle en rétention d’air le temps qu’il nous est possible, l’intensité qui nous est confortable puis de venir souffler et relâcher cette partie ou bien l’ensemble du corps en portant toute notre attention sur les sensations dans la contraction et dans le relâchement de la partie concernée et de l’ensemble du corps.

Cette pratique sophro est dérivée de la technique de relaxation dite de Jacobson car mise au point par Edmund Jacobson, qui a étudié la psychologie à Harvard puis la médecine à Chicago au début du XXè siècle.

Bien évidemment, avant de pouvoir la mettre en oeuvre lors d’un pic d’anxiété et/ou d’une crise d’angoisse, il conviendra de s’être entraîné.e - beaucoup - à la vivre dans un quotidien ordinaire car ce n’est pas sur une mer déchainée que l’on apprend à naviguer mais bel et bien par temps calme.

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Lutter contre l’anxiété: une problématique de nos sociétés, la sophrologie comme solution